Auxiliaire de puériculture (AP)
Publié le Mis à jour le 12/04/2024 |
Éveil, bien-être, maintien de la santé des plus jeunes en vue de leur développement, soutien à la parentalité… Autant de domaines dans lesquels l’auxiliaire de puériculture intervient directement auprès des enfants et de leur famille, dans les différents lieux d’accueil de la petite enfance.
Devenir auxiliaire de puériculture diplômé d’État, c’est être au contact quotidien de nombreux autres professionnels médicaux, soignants, éducatifs et sociaux. C’est aussi miser sur des débouchés professionnels variés et des perspectives d’évolution nombreuses tout au long de sa carrière.
Une formation de 11 mois est nécessaire pour devenir auxiliaire de puériculture. Elle est accessible avec un niveau bac ou une certification comme le CAP Accompagnant éducatif petite enfance (AEPE).
Le filigrane de la Marianne, situé en haut à droite de la vidéo indique qu’il s’agit d’une campagne du Gouvernement.
Laura, auxiliaire de puériculture, est interviewée, face caméra, au sein d’une crèche.
Extraits :
Bonjour je m’appelle Laura, je suis auxiliaire de puériculture et j’adore tout simplement mon métier.
Mon métier consiste à avoir un bon développement et un épanouissement de l’enfant. C’est l’âge quand même le plus important, de 0 à 3 ans, juste avant l’école. C’est de leur apprendre un peu de tout : l’autonomie, de vivre aussi en collectivité. On est actif sur tout leur éveil : leur éveil moteur, que ce soit même l’éveil sensoriel, donc on est toujours à fond pour les stimuler.
Ça m’a travaillé au collège, clairement quand on se dit qu’on arrive en troisième, on cherche un peu ce qu’on veut faire. Je me suis toujours sentie proche des enfants, toujours assez à l’aise donc je me suis dit pourquoi pas me lancer dans ces études là et voir par la suite si ça me plaît.
Ce qui est gratifiant dans mon métier c’est de servir clairement à quelque chose. Le matin, ils arrivent, ils sont contents de me voir, ils m’embrassent. On est au quotidien avec eux donc on crée un lien très fort avec eux et ils ont besoin de ça, on est leur pilier dans la section.
Il y a des gens qui me disent « ouais ça va, ton métier il est facile, tu fais de la pâte à modeler tous les jours ». Oui, certes je fais de la pâte à modeler, mais c’est aussi pour les entraîner à faire la motricité fine. Faire des simples boules avec de la pâte à modeler, pour les enfants c’est très compliqué et quand ils y arrivent c’est une petite part de fierté où on leur a appris quelque chose. Quand ils vont à l’école au moins on sait qu’on les lâche et qu’ils sont bien.
Ça me fait grandir parce qu’ils m’apprennent quand même plein de choses dans l’éveil, dans l’épanouissement, enfin personnellement moi ils m’épanouissent au quotidien.
Où je me vois dans cinq ans ? J’espère pouvoir passer un autre diplôme, éducatrice de jeunes enfants par exemple, et plus tard ouvrir une micro-crèche ou juste être éduc’ et être valorisée et être plus dans une plus grosse structure peut-être.
Même un petit stage, des fois juste pour faire découvrir, si ça se trouve ça peut faire découvrir aux gens une passion. Clairement je ne pensais pas que ça allait me plaire autant et franchement je regrette pas du tout ma décision, j’adore ça ! Ça fait douze ans et pour l’instant je m’y vois encore longtemps, j’espère.
Panneau de fin : « Les métiers de la petite enfance nous font grandir ». Le mot « grandir » grandit à l’écran.
S’affiche l’url : metiers-petite-enfance.gouv.fr
En quoi consiste le métier d’auxiliaire de puériculture ?
L’auxiliaire de puériculture est spécialisé dans l’accompagnement des nouveau-nés, des jeunes enfants et jusqu’à l’adolescence, qu’ils soient en bonne santé ou porteurs d’un handicap, atteints de maladies chroniques ou en situation de risque d’exclusion.
L’auxiliaire de puériculture réalise des activités d’éveil et des soins visant au bien-être, à l’autonomie et au développement de l’enfant. Son rôle s’inscrit dans une approche globale de l’enfant et prend en compte la dimension relationnelle des soins ainsi que la communication avec la famille dans le cadre du soutien à la parentalité, mais aussi avec les autres professionnels et les aidants.
L’auxiliaire de puériculture participe à l’accueil et à l’intégration sociale d’enfants présentant un handicap, atteints de pathologies chroniques, en situation de risque d’exclusion ou de maltraitance.
Elle exerce sous la responsabilité d’un infirmier puériculteur diplômé d’État ou d’un infirmier, le cas échéant.
Où peut-on exercer ?
L’auxiliaire de puériculture travaille au sein d’une équipe pluridisciplinaire intervenant dans les services de soins ou réseaux de soins des structures sanitaires, médico-sociales ou sociales, en établissement ou à domicile :
- les crèches et établissements d'accueil du jeune enfant (EAJE) ;
- les centres de protection maternelle et infantile (PMI) ;
- les instituts médico-éducatifs ;
- les services hospitaliers de pédiatrie et de néonatologie ;
- les maternités ;
- les pouponnières sanitaires ou sociales.
Quelles sont les aptitudes nécessaires ?
- Sensibilité à l’univers des tout-petits ;
- Patience ;
- Sens des responsabilités ;
- Souci de la sécurité et de l’hygiène ;
- Dynamisme et endurance ;
- Capacités relationnelles ;
- Sens aigu de l'observation ;
- Sens du travail en équipe ;
- Pédagogie.
Quelle rémunération ?
À l’hôpital, le salaire d’un auxiliaire de puériculture relève de la catégorie B de la fonction publique. Elle est de :
- 1 873 € net par mois après 1 an de carrière ;
- 2 031 € net par mois après 5 ans de carrière ;
- 2 633 € net par mois après 20 ans de carrière ;
- 2 968 € net par mois en fin de carrière.
Quelle formation pour devenir auxiliaire de puériculture ?
Une formation obligatoire de 11 mois est nécessaire pour accéder au métier d’auxiliaire de puériculture. Le diplôme d’État d’auxiliaire de puériculture (DEAP) se partage entre formation en milieu professionnel lors de stages d’immersion et cours théoriques en institut de formation.
La formation est accessible par la formation initiale, la formation continue et peut également être obtenu par la validation des acquis de l’expérience (VAE). Le candidat doit alors justifier des compétences professionnelles acquises en étant salarié ou bénévole, en rapport direct avec le contenu du diplôme.
Des allégements et dispenses de formation sont prévus pour les personnes titulaires de certains diplômes : aide-soignant, assistant de régulation médicale, ambulancier, baccalauréat professionnel services aux personnes et aux territoires (SAPAT) ou accompagnement, soins et services à la personne (ASSP).
Environ 140 instituts de formation sont répartis sur l’ensemble du territoire national.
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Quelles perspectives d’évolution ?
L’auxiliaire de puériculture peut accéder de manière simplifiée à d'autres métiers en devenant :
- aide-soignant (grâce au tronc commun de la formation initiale) ;
- aide médico-psychologique (module de formation à compléter) ;
- assistant médical auprès d’un médecin (module de formation nécessaire) ;
- assistant de régulation médicale (module de formation à compléter).
Et après trois années d’exercice :
- infirmière (3 ans de formation) ;
- éducatrice de jeunes enfants (3 ans de formation).
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