Participation du ministère des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Égalité entre les femmes et les hommes au Salon des maires
Du 19 au 21 novembre 2024
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Le ministère des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Égalité entre les femmes et les hommes était présent au Salon des maires et des collectivités locales du 19 au 21 novembre 2024 à Paris Expo, porte de Versailles. Aux côtés du ministère de la Santé et de l’Accès aux soins et des agences régionales de santé, il a abordé des thématiques centrales du quotidien des Français : le service public de la petite enfance, l’accessibilité des territoires, l’accès aux droits, la lutte contre les violences et l’égalité entre les femmes et les hommes.
Chaque année, le Salon des maires réunit élus et acteurs locaux agissant pour la gestion et le développement des territoires. Cet événement national permet de créer des passerelles et des échanges indispensables entre professionnels en faveur de l’action publique. Autour d’une importante offre de stands et d’une programmation riche, entreprises, associations et décideurs publics partagent leurs solutions innovantes et réflexions sur les préoccupations concrètes des communes.
À l’instar de l’édition 2023, 60 000 visiteurs ont déambulé parmi les 1 300 exposants du salon.
Une équipe de spécialistes à la disposition des élus
Comment aider les familles à trouver un mode de garde pour leur enfant ? Quelles aides existent pour renforcer l’accessibilité des lieux publics ? Comment lutter efficacement contre les violences faites aux femmes sur son territoire ? Autant de questions auxquelles nos experts ont pu apporter des éléments de réponses.
La direction générale de la cohésion sociale (DGCS), la direction de la sécurité sociale (DSS), la mission interministérielle pour la protection des femmes contre les violences et la lutte contre la traite des êtres humains (Miprof) et la délégation interministérielle à l’accessibilité (DIA) étaient présentes pour apporter un éclairage sur différentes thématiques :
- L’accessibilité des territoires est un impératif pour offrir à chacun la possibilité de se déplacer en toute aisance. Nos spécialistes ont présenté les solutions existantes pour rendre plus accessible votre territoire : fonds territorial d’accessibilité, ambassadeurs de l’accessibilité, accessibilité numérique, solution d’accessibilité téléphonique universelle (SATU), etc. »
Pourquoi est-il nécessaire de rendre plus accessible notre territoire ?
Parce que nous avons des personnes qui ont besoin de cette accessibilité, que ce soient des personnes en situation de handicap visible ou invisible, ou que ce soient des personnes qui sont en perte d'autonomie, qui ont de plus en plus de mal à marcher ou qui ont de plus en plus de mal à se repérer dans nos villes.
Quels sont les moyens à la disposition des élus ?
Deux dispositifs :
- Le premier, c'est d'avoir avec eux des ambassadeurs de l'accessibilité qui sont des jeunes en service civique et qui peuvent sensibiliser les commerçants à ce qu'est l'accessibilité, comment il faut faire pour rendre son commerce accessible. Ils peuvent évidemment le faire pour les commerces de proximité, mais aussi pour les lieux de soins.
- Il y a un deuxième dispositif, qui est le Fonds territorial d'accessibilité qui est à destination des petits commerces, des commerces de proximité, ou des cabinets médicaux ou paramédicaux, qui leur permet de financer la moitié des coûts de mise en accessibilité. Le reste est pris en charge par l'État.
- L’accès aux droits est l’un des quatre axes du Pacte des solidarités entré en vigueur depuis janvier 2024. La lutte contre l’exclusion en constitue l’un des fers de lance avec notamment des mesures de soutien à la domiciliation, pour que chaque personne sans domicile stable dispose gratuitement d’une adresse. La lutte contre le non-recours aux droits sociaux est également à l’œuvre avec l’expérimentation « Territoires zéro non-recours » qui vise à se rapprocher des publics les plus éloignés des services publics et le chantier de la Solidarité à la source qui modernise et simplifie l’accès aux prestations sociales.
- Faciliter la vie des parents est une préoccupation centrale des territoires, d’autant plus que les communes endosseront le rôle d’organisateur de l’accueil du jeune enfant à partir du 1er janvier 2025. Des spécialistes du service public de la petite enfance ont échangé avec les élus sur le nouveau rôle pilote des maires et les outils disponibles pour les aider dans cette mission.
Comment l'action du service public de la petite enfance se traduit-elle dans nos territoires ?
Désormais, toutes les communes ou intercommunalités de plus de 3 500 habitants ont la compétence obligatoire d'apporter une réponse complète aux besoins des enfants de moins de trois ans et de leurs parents, de proposer une offre d'accueil des jeunes enfants qui soit accessible, attentive aux besoins spécifiques des familles et aux besoins des enfants, et de proposer un parcours d'accompagnement des parents depuis la périnatalité jusqu'à l'entrée à l'école maternelle.
Quels sont les dispositifs à l'attention des communes ?
D'abord, les communes vont être accompagnées financièrement par l'État pour être en mesure de construire, d'étoffer, de renforcer leur service petite enfance pour conduire les missions de soutien à la qualité, d'animation du réseau de la communauté éducative du territoire.
Elles auront également les relais petite enfance qui seront financés pour toutes les communes de plus de 10 000 habitants.
Elles vont pouvoir se saisir avec l'ensemble des partenaires, d'abord avec les Caf, mais aussi avec l'Éducation nationale, la Culture, les acteurs de l'insertion, du travail, du médico-social, de schémas territoriaux sur leurs besoins et leurs objectifs.
Si vous avez une question sur les dispositifs d'accompagnement financier, vous vous adressez à la Caf de votre département, qui vous apportera les réponses.
Si vous avez une question sur le service public de la petite enfance et que vous voulez remonter des bonnes pratiques de votre commune, que vous voulez avoir des précisions sur la façon de déployer, vous pouvez vous adresser à l'adresse nationale : sppe@santé.gouv.fr.
- Un focus sur le projet 1000 premiers jours de l’enfant a également permis d’expliquer l’importance de cette période pour l’enfant et de valoriser les outils numériques à disposition des parents pour les aiguiller.
- L’accueil de femmes victimes de violences est une préoccupation majeure des élues et élus qui sont parfois sans ressource devant ce type de situation. Un guide pratique a été réalisé pour permettre aux actrices et acteurs de terrain de savoir comment réagir face à une femme victime de violences de la part de son partenaire ou ex-partenaire et vers qui l’orienter pour être prise en charge et accompagnée.
Crédit photo : Ministères sociaux / DICOM / Isa Harsin / SIPA