Scolarisation précoce des enfants de deux ans
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L’école maternelle française est un modèle pour de nombreux pays. Adaptée aux premiers temps de l’enfance, elle prépare aux étapes scolaires ultérieures. L’enfant y apprend le respect de soi, l’attention aux autres et l’entraide ; il apprend aussi à coopérer, à s’engager dans l’effort, à persévérer.
L’entrée à l’école maternelle est particulièrement bénéfique pour les enfants qui n’ont pas été accueillis par une crèche ou un assistant maternel, ou encore qui sont éloignés de la culture scolaire pour des raisons sociales, culturelles ou linguistiques, notamment lorsqu‘elle est préparée et soutenue par un passage par une très petite section.
Véritables passerelles vers l’école, celles-ci permettent aux enfants d’être accueillis dans une structure préscolaire adaptée à leurs besoins, veillant à respecter leur rythme, sans sur-stimulation cognitive, au sein de locaux adaptés (espaces de repos, de récréation etc.).
L’encadrement de ces structures, une formation des enseignants à l’accueil des petits enfants et l’association des parents à cette démarche (participation à certaines activités, rencontres régulières et conviviales etc.) constituent des leviers majeurs pour une scolarisation précoce réussie.
C’est pourquoi, en proposant par la scolarisation précoce des enfants de deux ans un accueil socialisant accessible à tous, le Gouvernement poursuit l’objectif de lutter pour l’égalité des chances dès le plus jeune âge.
Le taux de préscolarisation précoce, qui avait été divisé par trois entre 2001 et 2012, a connu en 2013 une progression, qui s’est confirmée en 2014 et 2015 en éducation prioritaire conformément aux objectifs fixés. De ce fait, le taux global s’élevait lors de la rentrée scolaire 2016 à 11,9 %, et même à 20,9 % en éducation prioritaire. Entre 2015 et 2016, 3 000 enfants de deux ans supplémentaires ont été accueillis dans les établissements publics.
Pour continuer à faire progresser la scolarisation des enfants de deux ans, les différents partenaires concernés (Éducation nationale, communes, caisses d’allocations familiales, associations etc.), se mobilisent chaque année depuis 2016 dans le cadre des comités départementaux de services aux familles, afin de sensibiliser les familles les plus vulnérables et les plus éloignées de l’école aux bénéfices de la scolarisation précoce et de les informer des places disponibles à proximité de leur domicile.