Un programme central pour les politiques françaises de prévention de la pauvreté et de l’exclusion sociale
Bien que le rapport de la Commission européenne sur la France (dans le cadre du Semestre européen 2019) précise que la France fait mieux que la moyenne européenne en ce qui concerne le risque de pauvreté ou d’exclusion sociale, entre deux et quatre millions de Français ont eu recours à l’aide alimentaire en 2021 selon l’INSEE. L’État achète et achemine des denrées à destination des associations partenaires sur l’ensemble du territoire métropolitain et dans des territoires ultramarins (Réunion, Guadeloupe et Martinique) via le programme SEAA, et finance un système de distribution de bons alimentaires à Mayotte à hauteur de cinq millions d’euros sur six ans. La Guyane bénéficie également d’aide alimentaire au titre d’un autre programme du FSE+.
Face aux nouveaux défis de l’aide alimentaire, le SEAA se renforce pour accompagner les personnes en insécurité alimentaire
Tout en conservant le fonctionnement de l’ancien programme FEAD sur l’achat de denrées à destination d’associations nationales habilitées (La Croix-Rouge française, La Fédération française des Banques alimentaires, Les Restaurants du cœur - Les Relais du cœur et Le Secours populaire français), ce nouveau programme, renforcé par une augmentation de 60 millions d’euros de crédit par rapport à l’ancien, permettra de proposer à la fois :
- Une aide alimentaire aux publics bénéficiaires les plus fragiles ;
- Et une offre globale d’insertion dans une optique d’accueil, d’écoute et d’accès aux droits des personnes, avec notamment des ateliers cuisine, des vestiaires solidaires, des cours de sport, des ateliers de prévention santé, de l’aide à la préparation d’entretiens d’embauche, des cours de français, etc.
Voir la vidéo de M. Jean-Christophe Combe, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées
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