Les effets de la crise sanitaire sur les Parisiennes et les Parisiens usagers du CASVP

Les personnes rencontrées pour l’étude sont plus ou moins insérées professionnellement, socialement (présence d’un entourage amical et familial), plus ou moins dotées en capital économique (revenus, logement, patrimoine) et présentent des niveaux de diplôme différents. Elles ont par ailleurs pour certaines un parcours migratoire, de vie à la rue, ou d’hébergement à l’hôtel. Mais ces Parisiennes et Parisiens ont en commun d’avoir tous déjà eu au moins un contact avec le CASVP.

Ils sont femme de ménage ou au foyer, réceptionniste, guide conférencier, entraîneur de foot, artiste peintre, auteur indépendant, retraité, sans emploi, étudiant, caissière, avec ou sans papiers, avec ou sans enfant, avec ou sans logement.

Leur recrutement et le recueil de leur témoignage a eu lieu au printemps-été 2021 et se sont faits de manière itérative : un profil rencontré interrogeant sur comment un autre, par exemple plus éloigné de l’emploi ou au front pendant la période de confinement, avait vécu cette crise sanitaire pendant les trois premières vagues.

Il est ressorti de cette méthodologie une grande différence au sein de l’échantillon, partageant en deux pôles distincts la population rencontrée. Une population que l’on pouvait qualifier de plutôt protégée des effets néfastes liés à la crise, et une autre qui semblait au contraire particulièrement exposée.