Cantine à un euro : illustration du dispositif
Publié le |
Depuis le 1er avril 2019, en application de l’une des mesures de la Stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté, l’État soutient les communes et intercommunalités rurales fragiles pour permettre aux enfants des familles les plus modestes de manger à la cantine pour un euro maximum.
La crise sanitaire et la fermeture des écoles pendant les confinements ont montré l’importance de cette mesure pour les enfants de familles modestes. Ils bénéficient ainsi d’au moins un repas complet et équilibré par jour, ce qui favorise leur concentration et le bon déroulement des apprentissages tout en participant à leur inclusion sociale et à la réduction des inégalités dès le plus jeune âge.
Depuis le 1er avril 2021, ce sont l’ensemble des communes éligibles à la dotation de solidarité rurale péréquation qui peuvent bénéficier de l’aide de l’État qui s’élève à trois euros par repas et par enfant.
Qu'est-ce que la dotation de solidarité rurale (DSR) ?
Créée en 1993, la Dotation de solidarité rurale (DSR) procède d’une extension de la dotation de développement rural à l’ensemble des communes rurales, sous des conditions d’éligibilité assez souples.
Cette dotation comporte une fraction dite « bourgs-centres », une fraction péréquation et, depuis 2011, une fraction cible:
- La première fraction est destinée aux communes de moins de 10 000 habitants, chefs-lieux de canton ou regroupant au moins 15 % de la population du canton, ainsi qu’à certains chefs-lieux d’arrondissements de 10 000 à 20 000 habitants ;
- La deuxième fraction est destinée aux communes de moins de 10 000 habitants disposant d’un potentiel financier par habitant inférieur au double du potentiel financier par habitant moyen de leur strate démographique ;
- La troisième fraction est destinée aux 10 000 premières communes de moins de 10 000 habitants les plus défavorisées parmi celles éligibles à l’une des deux premières fractions. Elle est destinée à concentrer l’accroissement de la dotation sur les 10 000 communes rurales les plus fragiles.
Désormais, ce sont plus de 12 000 communes qui peuvent effectuer les démarches nécessaires à la mise en place de la tarification sociale au sein de leur cantine scolaire.
Reportage et témoignages d’acteurs à Janzé en Bretagne où la mesure est mise en œuvre :