Concernant la tonte de deux enfants supplémentaires placés au sein de foyers relevant de l'aide sociale à l'enfance à Paris sont absolument inqualifiables. Ces actes constituent une atteinte grave et intolérable à la dignité et à l'intégrité des enfants

Communiqué de presse

Publié le | Temps de lecture : 3 minutes

Les nouveaux faits révélés par la presse concernant la tonte de deux enfants supplémentaires placés au sein de foyers relevant de l’aide sociale à l’enfance à Paris sont absolument inqualifiables.

Dès la mi-journée, Stéphanie Rist, ministre de la Santé, de l'Autonomie et des Personnes handicapées, s’est entretenue par téléphone avec la Maire de Paris. Elle la recevra au ministère en début de semaine prochaine. À Paris, l’aide sociale à l’enfance relève de la compétence départementale, exercée par la Ville de Paris : à ce titre, la Maire est directement responsable de l’organisation et du fonctionnement des services concernés. La ministre attend des explications complètes et des mesures immédiates pour garantir la protection et la dignité des enfants placés.

Aucune situation, aucune difficulté, aucun contexte ne saurait jamais justifier de telles pratiques. Les arguments avancés pour tenter de les expliquer, notamment celui consistant à invoquer un traitement contre des poux, sont totalement inentendables. En aucun cas la tonte d’un enfant ne peut constituer une réponse acceptable. Lorsqu’un problème sanitaire est identifié, il doit être immédiatement signalé à la hiérarchie afin que des solutions appropriées soient mises en œuvre, dans le strict respect de la dignité, de l’intégrité et des droits de l’enfant.

Ces actes constituent une atteinte grave et intolérable à la dignité et à l’intégrité des enfants concernés. Ils heurtent profondément les principes mêmes de la protection de l’enfance, qui impose une exigence absolue de respect et de bienveillance.

Face à la répétition de faits d’une extrême gravité, Stéphanie Rist a décidé de saisir à nouveau la procureure de la République de Paris afin que ces nouveaux éléments fassent l’objet d’investigations judiciaires qui s’imposent, en complément de la première saisine déjà adressée au parquet, dont la lettre est jointe à ce communiqué. La justice doit pouvoir apprécier l’ensemble des faits et établir les responsabilités, sans délai et en toute indépendance.

Parallèlement, la mission confiée à l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) devra permettre de faire toute la lumière sur les pratiques professionnelles au sein des établissements concernés, d’identifier les dysfonctionnements, d’en comprendre les causes et d’établir les responsabilités. L’objectif est clair : que de telles pratiques ne puissent plus jamais se reproduire. La protection de l’enfance ne souffre aucune exception.

Elle impose une responsabilité totale des institutions, une vigilance permanente et une tolérance zéro face à toute atteinte à la dignité des enfants.
L’État sera au rendez-vous de cette exigence.

Stéphanie Rist : « On ne protège pas un enfant en l’humiliant. On ne soigne pas un enfant en le violentant. La République doit à chaque enfant une protection sans condition, sans excuse et sans renoncement. En tant que ministre des Familles, je mettrai tout en œuvre pour que de telles situations appartiennent très rapidement au passé. »

Contact presse

Ministère de la Santé, des Familles, de l'Autonomie et des Personnes handicapées
Cabinet de Mme Stéphanie Rist
Secrétariat d'Ariane Vincent, conseillère presse et communication
Mél : sec.presse.sfaph@sante.gouv.fr

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